

FAUX
C’est avec la collecte, de TOUS les vêtements, linge de maison et chaussures abîmés ou réutilisables, que commence la deuxième vie des textiles et chaussures qui pourront être réutilisés ou recyclés. Une fois déposés, les articles seront triés par des professionnels afin de les adresser vers le meilleur débouché : le réutilisable sur le marché de la seconde main, l’abîmé dans la filière recyclage ou encore valorisé énergétiquement. Seuls 0.5% des textiles et chaussures déposés dans un point de collecte conventionné est incinéré. A l’inverse, 100% de ce qui est jeté dans les ordures ménagères sera incinéré. Or, pour des raisons environnementales évidentes, plus rien ne doit être incinéré sans valorisation !
Ce sont justement les vêtements abimés qui sont transformés en nouveau matériau.


VRAI ET FAUX
Au-delà de consommer de façon plus sobre et responsable, pour réduire la quantité de déchets, il est urgent d’utiliser tous les leviers nécessaires à disposition :
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Allonger la durée de vie des textiles grâce à l’éco-conception, à une production plus responsable par les marques et fabricants,
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Développer la réparation et le réemploi dans nos frontières,
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Faire émerger une filière industrielle française et européenne du recyclage qui soit performante.
C’est le principe de l’économie circulaire qui est l’affaire de tous.


VRAI ET FAUX
Plus de 50% des textiles et chaussures sont, après tri, considérés comme réutilisables en l’état et donc orientés vers le marché de la seconde main, majoritairement à l’export, y compris vers le continent africain, grand acheteur de seconde main. Ce sont les opérateurs de tri qui entretiennent des relations commerciales sur ce marché de la fripe, ouvert et international, avec des négociants et grossistes. Pour la plupart issus de l’Economie Sociale et Solidaire, ces opérateurs financent par ce modèle leur œuvre sociale.
Environ 1/3 des volumes collectés, considéré comme trop abîmé, part en recyclage et est donc transformé, par exemple, en chiffon ou en matériau isolant.
La traçabilité de la chaîne aval est un enjeu important pour cibler les efforts et améliorer les pratiques de réutilisation à l’international.


VRAI ET FAUX
Le sujet est complexe par le nombre d’intermédiaires sur un marché international ouvert et concurrentiel, fonctionnant selon l’offre et la demande. La fin de vie des textiles, qui a longtemps été le grand « impensé » de la filière doit progresser. Mais, tout ne se « retrouve pas sur les plages du Ghana », et tout n’est pas en mauvais état, même si des dérives existent. Les images dévastatrices d’amoncellements de textiles et de chaussures sur les plages africaines ne doivent pas constituer un frein à la collecte mais nous mobiliser pour adresser le sujet dans toutes ces dimensions.
Et c’est l’affaire de tous : nous voulons et devons donc faire notre part, aux côtés des pouvoirs publics, des marques, des opérateurs de collecte et de tri mais aussi des consommateurs, pour faire évoluer les modèles de production, de consommation et de valorisation existants.


FAUX
Les textiles et chaussures collectés auprès des 47 400 points de collecte conventionnés sont triés dans des centres de tri afin de les adresser au meilleur exutoire possible (seconde main, recyclage, valorisation), quel que soit leur état. Ce qui est considéré comme des déchets impropres à la réutilisation peut avoir une deuxième vie dans la filière recyclage.
AUCUN textile ou chaussure ne doit finir avec les ordures ménagères, y compris les chaussettes et les slips troués. La transformation de textiles et chaussures usagés en isolant pour les habitations ou en plasturgie est aujourd’hui performante et les volumes importants et doit continuer de se développer.